L'heure au Japon

Parution dans le n°38 (mars 2014)

En 2012, le Japon comptait encore près de 15 000 librairies contre seulement 6 000 aux Etats-Unis. Comme dans d’autres parties du monde, le Japon n’échappe pas à la crise du papier. Aujourd’hui, les Japonais passent plus de temps à pianoter sur leur téléphone portable ou leur tablette qu’à lire. Il y a encore quelques années, il était possible de déterminer les tendances en observant les lectures des usagers du train qui profitaient de leur temps de parcours parfois un peu long pour se plonger dans des ouvrages ou des magazines. Désormais, ils préfèrent regarder la télévision, échanger des messages ou lire leurs courriels plutôt que de tourner les pages d’un bon vieux livre. Même le secteur porteur des mangas ne se porte plus aussi bien qu’au début des années 1990 quand ses ventes battaient tous les records. Pas étonnant que les éditeurs fassent grise mine et que les libraires connaissent des moments difficiles. C’est notamment le cas des petites librairies de quartier qui ferment les unes après les autres. On en comptait un peu moins de 15 000 en 2012  contre près de 26 000 en 1982. Non seulement elles...

Réservé aux abonnés

S'identifier S'abonner

Exit mobile version