
S’il a été un des centres de projection des films d’avant-garde, Shinjuku a aussi servi de décor à de nombreuses œuvres. Les années 1960 constituent une décennie plutôt troublée pour le Japon. Tôkyô était bien sûr l’endroit où convergeaient la plupart des fauteurs de troubles et des chercheurs de plaisir ; et Shinjuku était sans doute le lieu de prédilection pour assister (ou participer) à cette révolution culturelle et sociale. Pour de nombreux jeunes réalisateurs appartenant à la Nouvelle Vague japonaise, ce quartier est devenu leur centre de gravité, sinon leur maison, et quand il s’agissait de tourner leurs films, ils choisissaient souvent d’y planter leurs caméras. Cependant, notre histoire commence par un homme qui a apparemment peu à faire avec...
