L'heure au Japon

Parution dans le n°24 (octobre 2012)

Dans vos chansons, vous abordez les thèmes du pouvoir, la mécanisation de la société. Que pensez-vous par exemple de l’immigration ? Tamura Takashi alias Dengaryû : Avant Saudade, je ne connaissais même pas de Nikkei. Même dans les petites villes comme Kôfu, je n’ai pas eu l’occasion d’en rencontrer. C’est ça la realité des immigrés au Japon : on ne se mélange pas. On a commencé à sympathiser avec Dennis et les autres Nikkei mais ils sont tous repartis chercher du travail au Brésil ou autre part au Japon. Même la Thaï est repartie. La réalité dépasse la fiction ! Vous avez composé une chanson qui s’intitule Route nationale 20 comme le film de Tomita. Est-ce un hasard ? T. T. : Oui. On s’est apercu qu’on avait pas mal de points communs. Cette route qui est devenu le passage obligé des gens de  la région. Elle est le symbole pour nous de la “fast-foodisation” de la société. L’uniformisation des prix et des lieux a entraîné la destruction...

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