
Présent à Tôkyô, le vendredi 11 mars 2011 à 14h46, lorsque la terre s’est mise à trembler, Watanabe Kenichi a vécu, comme bon nombre de Japonais, la catastrophe via la télévision. “Quand j’ai appris qu’une explosion avait touché un réacteur de la centrale de Fukushima Dai-ichi, j’ai stoppé mon travail et pris la décision de rentrer en France. Alors que tous les accès à Tôkyô étaient bloqués, la télévision ne disait rien de l’état d’alerte maximum dans lequel nous semblions nous trouver. Je me souviens avoir été dominé par une peur noire, par le sentiment d’être contrôlé par une force que je ne pouvais identifier. C’est cette expérience sur place qui m’a poussé à réaliser un film sur Fukushima”, raconte le réalisateur. Ce...
