
C’était un peintre remarquable. K. K. : À l’âge de 6 ans, il est devenu le disciple de Utagawa Kuniyoshi, célèbre pour ses estampes de guerriers. Il apprit à dessiner d’après nature. Ensuite, à l’âge de 9 ans, il a étudié la peinture traditionnelle de l’École Kanô, s’est exercé à la copie, et, à 18 ans, il a achevé son apprentissage. C’était tout à fait exceptionnel, car il était rare d’être reconnu comme peintre avant l’âge de 30 ans. Il reçut un nom de peintre officiel : Toiku Noriyuki. Kyôsai a poursuivi son étude du dessin et de la peinture, et déployé son talent aussi bien dans les peintures bouddhiques que dans celles des beautés féminines, des scènes de genre, des représentations d’animaux, des enfers et des monstres. L’une de ses caractéristiques est sa rapidité du dessin au pinceau. L’autre est son sens de l’observation, acquis lorsqu’il dessinait d’après nature. Cela donne à ses personnages une impression de mouvement. Ils sont très vivants et débordant d’humour et d’esprit. Son don pour le dessin a-t-il été remarqué dès sa plus tendre enfance ? K. K. : Oui, il adorait les dessins et si on voulait lui faire plaisir, ce n’était pas en lui donnant des gâteaux mais en lui montrant des images. Il avait 2 ans lorsqu’il fit sa première étude d’après...
