
Dans les années suivantes, les différents pays d’Europe mirent en valeur leur propre rapport avec le Japon sous des formes variées. Tandis que l’exposition de 1988 s’appliquait à montrer la mutation des différentes pratiques artistiques sous l’influence de ce que l’on découvrait de l’esthétique japonaise à la fin du XIXe siècle, de la peinture aux arts décoratifs, la Hollande dont les rapports avec le Japon avaient continué pendant la fermeture du pays par l’intermédiaire de leur comptoir de Dejima dans la baie de Nagasaki, offrait un bilan général en 1989. Au même moment, des expositions au Japon exploraient le sujet pour la France, mais aussi, dès 1990, la Pologne ou les Etats-Unis (après deux étapes américaines). Vienne, en 1990 encore, avec de nombreux exemples de pochoirs (katagami), montrait le rôle ...
