
Depuis plusieurs semaines, les manifestations contre le Partenariat transpacifique se multiplient. Depuis le 11 mars dernier, les Japonais n’auront jamais autant manifesté contre la politique menée par les autorités. Ils sont descendus dans la rue pour demander l’arrêt des centrales nucléaires (voir l’article de Kamata Satoshi pp. 4-5) après l’accident de la centrale de Fukushima Dai-ichi. Ils ont participé en moins grand nombre au mouvement international Occupy avec notamment des marches organisées par Occupy Tokyo. Aujourd’hui, ils se mobilisent contre le TPP (Partenariat transpacifique), un accord de libre-échange initié par les Etats-Unis auquel le Premier ministre Noda a annoncé son intention de participer. Symbole de la mondialisation à outrance et synonyme de danger pour de très nombreux Japonais, le TPP occupe actuellement une grande partie des débats. La plupart de ceux qui s’y opposent sont les agriculteurs qui estiment que leur secteur déjà fragilisé risque de payer le prix fort d’une ouverture trop grande des marchés. Le plus frappant dans cette affaire, c’est le déficit...
