
Pour une Japonaise vivant en France depuis un quart de siècle, je prétends avoir une bonne connaissance de l’actualité de mon pays, qu’il s’agisse de politique, d’économie ou encore de people. Tout cela fait partie de mon travail. Afin de rester à jour, je me renseigne quotidiennement de différentes façons. Grâce à cela, lorsque je voyage au Japon, je peux suivre sans mal les conversations entourant les nouveautés. Or, lors de ma dernière visite, j’ai été surprise de ne pas comprendre le mot utilisé par une personne avec qui j’avais prévu un déjeuner. Ayant un contretemps, elle a modifié l’heure du rendez-vous et m’a écrit : “C’est bon, le risuke est fait !”. Ça ressemble à “risqué”, mais c’est la première fois que je voyais ce risuke écrit en katakana, l’écriture employée pour transcrire...

