
Le Japon a perdu son statut de deuxième puissance économique de la planète au profit de la Chine. Et ça passe mal. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Japonais ont du mal à digérer l’affaire des raviolis avariés made in China qui a pourtant eu lieu en 2008. Depuis cette date, la méfiance à l’égard du voisin continental reste vive, comme en témoigne le sondage réalisé conjointement par l’ONG japonaise Genron et le quotidien chinois China Daily auprès d’un échantillon représentatif de Chinois et de Japonais. 72 % des Japonais interrogés ont “une mauvaise opinion” de la Chine. Même si le pourcentage est meilleur qu’il y a deux ans (75,6 %), il reste élevé et s’explique encore en grande partie par les suites de l’affaire des raviolis. 71,1 % des personnes interrogées expliquent qu’elles ont “des doutes sur la façon dont le gouvernement chinois gère les questions alimentaires”. Il est probable qu’avec le temps ce sujet finisse par être oublié du côté nippon, mais il en est un autre qui risque de prendre de l’ampleur dans les années à venir. Il s’agit de la montée en puissance de la Chine et de son désir d’imposer sa loi pour garantir son approvisionnement en...
