L'heure au Japon

Parution dans le n°102 (juillet 2020)

Lancé en 1966, Heibon Panchi Joseiban a ouvert la voie à An An dont Mizumoto Akemi est devenue fan. : collection Claude Leblanc Mizumoto Akemi a suivi l’aventure An An dès ses débuts. Elle témoignede son amour pour cette publication. Pour de nombreuses femmes, l’apparition d’An An sur le marché de la presse en mars 1970 a constitué une bouffée d’air frais dans le secteur plutôt conservateur de l’édition au Japon. Mizumoto Akemi fut l’une de ses premières lectrices. Née et élevée à Kyôto, elle était encore au collège lorsqu’elle a découvert An An. Le magazine ciblait les jeunes filles de la fin de l’adolescence jusqu’au milieu de la vingtaine, mais Mizumoto Akemi a été tellement impressionnée qu’elle en est devenue une fan instantanément et une lectrice fidèle pour les années à venir. “J’avais trouvé des exemplaires de Heibon Panchi Joseiban (Heibon Punch for girls, précurseur d’An An lancé en 1966) dans une librairie d’occasion”, se souvient-elle. “Cela devait être vers mai ou juin 1970, ce qui signifie qu’An An avait déjà publié cinq ou six numéros. A l’époque, je m’intéressais à la mode, mais je n’étais pas une lectrice assidue de magazines”. Après ses études secondaires, elle a occupé plusieurs emplois avant de travailler pour une marque de mode, ce qui a renforcé son intérêt pour les vêtements et les magazines féminins.Les années 1970 ont marqué un tournant dans la mode japonaise, avec la présentation...

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