
Même la personne la moins encline à faire les magasins ne peut résister à l’appel de Tokyu Hands. Etant une personne qui déteste aller faire du shopping et pour qui le pire cauchemar est d’aller passer une journée dans un centre commercial, la plupart des magasins me laissent froid. Mais l’une des rares exceptions à cette règle est Tokyu Hands dont la puissance d’attraction agit favorablement sur moi. Celui qu’on a surnommé le “marché aux astuces” est un lieu où vous trouvez forcément ce que vous cherchez, mais peut-être plus important encore, vous y découvrez des produits dont vous ne soupçonneriez pas l’existence. Une visite à Tokyu Hands est un mélange d’aventure, de chasse aux trésors et de terrain d’exploration. Chaque étage ressemble à un parc d’attractions différent du précédent. Si l’on se fie au plan détaillé du magasin, ce dernier est composé de huit étages dont deux sont en sous-sol. En vérité, c’est un peu plus compliqué que cela dans la mesure où chaque étage est divisé en trois niveaux (A, B et C), ce qui donne à l’ensemble la forme d’une spirale géante. Pour mieux s’en rendre compte, empruntons l’ascenseur jusqu’au dernier étage pour commencer au niveau 7A. On y trouve la dernière nouveauté baptisée “Hint 7” qui abrite le Hands Café et un large espace ouvert où sont organisés différents ateliers. Plus bas, au niveau 6C, on découvre un savoureux mélange des genres avec les fournitures pour bijoux à fabriquer soi-même et les produits pour animaux. Mais en y réfléchissant un peu, cette curieuse combinaison a tout son sens dans un pays où l’on ne fait plus d’enfants et où les animaux sont devenus les trésors de la famille. C’est à cet étage que nous rencontrons le premier des 274 employés en chemise blanche qui circulent dans tout le magasin. Avec leur tablier vert, leurs outils et leur ordinateur portable, ils sont toujours à l’affût de clients dans le besoin afin de leur prodiguer des conseils ou les aider à s’y retrouver. Des bijoux au matériel de couture, il n’y a que quelques marches à descendre. Mais c’est ici que l’on prend conscience du tour de force réalisé dans cet endroit. Personnellement, je n’ai aucun intérêt pour les boutons ou les tissus, mais la variété des couleurs et des formes proposées est telle que cela devient envoûtant. Et je ne parle pas de la machine à coudre Bemina couleur léopard présentée au-dessus ...
