
L’un des maîtres de la science-fiction a choisi d’aborder avec brio la question de la famille. Les fans d'anime de science-fiction connaissent très bien le réalisateur Kamiyama Kenji. Il a notamment travaillé sur plusieurs projets populaires liés aux sagas Patlabor et Ghost in the Shell, en plus d'avoir dirigé des films de science-fiction comme 009 Re:Cyborg. Cette fois, Kamiyama a quelque chose de très différent à offrir à ses fans. Après un premier travail original, Eden of the East (2009, Kaze), qui lui avait valu un emballement de la critique, son nouveau film, Hirune Hime, rêves éveillés, est une histoire qui mélange avec succès les robots habituels avec des éléments fantastiques traditionnels tout en explorant la valeur durable des liens familiaux. Zoom Japon l'a rencontré à Tôkyô après son retour du New York Children's Film Festival. Les gens vous connaissent comme créateur d'anime de science-fiction. Cette fois-ci, vous avez mélangé des robots et des gadgets hi-tech avec des éléments de type fable. Il y a, par exemple, une princesse capable de coder, et des mecha (robots géants) dont les pilotes doivent pédaler comme des fous pour les faire bouger. Pourquoi avez-vous réuni ces éléments apparemment disparates ? Kamiyama Kenji : Je voulais faire quelque chose de différent, une sorte de film familial avec un léger sentiment pop. En fait, lorsque j'ai pensé imaginer à ce film, l'un des producteurs m'a demandé d'imaginer quelque chose qui pourrait être un message à ma fille. Cette approche était tout à fait nouvelle, même si dans Eden of the East, j'avais déjà ajouté une touche comique qui était absente auparavant. Comment vous est venue l'inspiration pour cette histoire ? K. K. : J'ai une fille qui a maintenant 16 ans, mais quand elle avait environ trois ans, je lui racontais une histoire pour ...
