
Il y a encore peu de temps, lorsqu’on s’adressait à Zomahoun Rufin, il était de rigueur de l’appeler “excellence”. Rien de plus normal puisqu’il représentait le Bénin au Japon en tant qu’ambassadeur. Malgré cette position, l’homme a toujours gardé une simplicité et une ouverture d’esprit liées à un parcours pour le moins atypique pour un diplomate. Arrivé au Japon en mars 1994 après six années passées en Chine, où il est devenu “le premier sinologue africain du sud du Sahara”, il a d’abord fait carrière à la télévision japonaise. Repéré par un assistant de Kitano Takeshi, il devient un invité régulier de l’émission Koko ga Hen da yo Nihonjin [ils sont bizarres ces...
