
Kamiya Sôhei, chef du Sanseitô, le parti qui a fait sensation lors des élections à la Chambre haute, le 20 juillet, en remportant 14 sièges, fait désormais partie du paysage politique japonais. Son discours xénophobe et nationaliste a réussi à séduire une partie de l’électorat, notamment composée de jeunes, qui ne se reconnaît plus dans la cuisine politicienne des formations classiques comme le Parti libéral-démocrate. Les propos parfois simplistes font mouche et lorsqu’il prend la parole en public, comme ici à Shinagawa, il parvient à attirer les curieux et engranger de nouveaux soutiens.