
Inspirée par de nombreux courants musicaux, la musicienne japonaise livre un premier opus très prometteur. C e qui frappe l’auditeur après la première écoute d’Aqua Shift, l’album de Yuyutopia, c’est son côté envoûtant. La jeune artiste japonaise parvient, en effet, à nous transporter dans son univers musical où se côtoient le jazz, la pop et un désir d’expérimenter. Toutefois, au lieu de se perdre sur les chemins de l’expérimentation comme certains musiciens peuvent être tentés de le faire au risque d’en oublier l’auditeur, Yuyutopia fait l’effort d’accompagner son public dans son voyage qui prend les allures d’une quête vers la perfection. Certains pourront dire que, Longing, le premier titre de l’album, ne donne pourtant pas cette impression et ils auront raison. C’est le seul reproche que l’on peut faire à Aqua Shift dont l’ambiance générale se retrouve davantage dans le deuxième morceau intitulé The Trace. La mélodie est parfaite et s’accorde très bien avec la voix de la jeune femme. Il y a dans ce morceau des éléments qui rappellent la démarche d’un David Sylvian au moment de la sortie de Brilliant Trees en 1984. Yuyutopia...
