
Katsushika a inspiré de nombreux auteurs de manga parmi lesquels les célèbres Akimoto Osamu et Takahashi Yôichi. A bien des égards, Katsushika a un lien étroit avec la culture pop. L’influence des mangas et des films d’animation sur la population locale est si puissante que de nombreux garçons ayant grandi dans les années 1960 y ont admiré une cheminée qui ressemblait à Tetsujin 28-gô, le robot géant créé par le mangaka Yokoyama Mitsuteru. Lorsque la cheminée a récemment été démolie, la nouvelle a choqué et attristé ces habitants, maintenant âgés d’une soixantaine d’années. Bien entendu, Tora-san est l’icône de la culture pop la plus connue de Katsushika (voir pp. 6-7) et de nombreux fans venus de tout le Japon se rendent encore à Shibamata pour lui rendre hommage. Cependant, à part Tora-san, Katsushika n’est pas exactement considéré comme un endroit très attractif. A l’exception de certaines périodes de l’année comme, par exemple, à la saison des iris ou dans les endroits particulièrement animés comme le quartier des bars à Tateishi, la plupart des personnes qu’on croise à Koiwa, Kanamachi ou Horikiri sont des résidents. De temps en temps, pourtant, il arrive qu’un événement ou un nouveau personnage vienne donner un nouvel éclairage à un endroit par ailleurs banal. C’est exactement ce qui s’est passé lorsque le mangaka Akimoto Osamu a créé la série comique Kochira Katsushika-ku Kameari Kôen Mae Hasshutsujo, KochiKame pour les amateurs, [le commissariat de police situé en face du parc Kameari, dans le quartier de Katsushika]. Publiée pour la première fois dans le magazine Shônen Jump en 1976, cette série a transformé le quartier de Kameari en un seichi junrei (lieu de pèlerinage) pour de nombreux fans de mangas et...
