
Kyôsai a fréquenté et entretenu des rapports amicaux avec des étrangers, ce qui était très rare à cette époque. Pouvez-vous nous en parler ? K. K. : Un profond lien d’amitié l’a lié à l’architecte britannique Josiah Conder (1852-1920). Il est devenu le disciple de Kyôsai et a appris la peinture de style traditionnel nihonga à ses côtés. Conder apparaît souvent dans le Journal illustré, Enikki de Kyôsai. Au début, il ne parvenait pas à s’asseoir à la japonaise et dessinait à moitié couché, puis il a fini par s’habituer. Il était très brillant et Kyôsai lui a choisi son nom de peintre : Kyôei. Il l’a même fait participer à des expositions. Kyôsai a réalisé une peinture représentant une beauté japonaise pour le récompenser et lui offrit. Ils ont voyagé ensemble à Nikkô, Enoshima, etc., pour faire des croquis. Conder lui a présenté son ami, le journaliste Francis Brinkley (1841-1912). Il a également rencontré un disciple de ...
