L'heure au Japon

Parution dans le n°60 (mai 2016)

ultraman japon

Comment était l'ambiance sur le plateau ? K. S. : C’était formidable. Notre groupe de cinq était très soudé. Evidemment, nous étions très sérieux sur le plateau et on essayait toujours de faire de notre mieux. Mais nous étions jeunes et on aimait bien s’amuser. Le capitaine Muramatsu et Arashi venaient d’entrer dans la trentaine, j’avais 27 ans. Ide avait un an de moins que moi, et Akiko [Fuji] n’avait que 20 ans. On attendait avec impatience la fin du tournage pour aller boire un coup ensemble. (rires) Je parie que vous avez connu beaucoup d’aventures sur le tournage. K. S. : En effet, et parfois ce n’était pas très agréable. Par exemple, dans l’épisode 20, Terreur sur la route 87, Ultraman combat le monstre Hydra. Il fallait tourner de nuit au parc Saboten (parc des cactus), dans la péninsule d’Izu. Alors que le monstre apparaissait, me tenant près d'un cactus, mon fusil pointé vers lui, j’ai soudain perdu l'équilibre et suis tombé sur un cactus. J’ai dû baisser mon pantalon pour que l’équipe retire les épines de mes fesses à la lumière d’une torche électrique ! Était-ce difficile de travailler avec Tsuburaya Eiji, le créateur de Tsuburaya Productions ? Comment était-il sur le plateau ? K. S. : En fait nous n’avons jamais travaillé ensemble. Il était en charge du studio des effets spéciaux et il ne se mêlait pas vraiment des autres aspects de la production. Les deux studios étaient deux entités distinctes et c’est seulement dans la salle de montage que les deux éléments étaient rassemblés. Tsuburaya-san était un homme très gentil. Je pense que les autres ...

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