
Avec La Papeterie Tsubaki, la romancière fait une nouvelle fois la démonstration de son grand talent. Ogawa Ito nous avait enchantés avec Le Restaurant de l’amour retrouvé (trad. par Myriam Dartois-Ako, éd. Philippe Picquier, 2015) grâce à son talent de conteuse et sa capacité à construire un univers dans lequel le lecteur se plongeait avec délectation. Elle récidive avec La Papeterie Tsubaki, roman qui démontre une nouvelle fois que la simplicité permet de délivrer une œuvre forte avec des personnages attachants au premier rang desquels Hatoko. Cette jeune femme de 25 ans reprend la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère à Kamakura, au sud de Tôkyô. Mais comme le seul commerce de matériel ne suffit pas à boucler les fins de mois, la jeune femme suit les pas de son aïeule en tant qu’écrivain public. Cette dernière lui ayant enseigné l’art difficile de calligraphier mais aussi et surtout de choisir...
