
En dehors des formations attendues, les écoles japonaises disposent de programmes originaux et créatifs. Depuis quelques années, les éditeurs japonais s’intéressent aux auteurs étrangers de manga. Kôdansha, l’un des géants du secteur, a même lancé Mandala, un magazine qui regroupe les œuvres d’artistes non japonais. C’est une manière de renouveler les styles et de détecter de futurs talents. Même si les chiffres de l’édition nippone feraient pâlir de jalousie la plupart des éditeurs hexagonaux, les résultats ne sont plus aussi bons que par le passé et les responsables du secteur explorent diverses pistes. Dans le même temps, l’intérêt pour la bande dessinée japonaise et l’animation ne cesse de croître à l’étranger et bon nombre de jeunes aimeraient se lancer et s’immerger dans la culture locale pour apprendre ou améliorer les techniques qui leur permettront un jour peut-être de percer. Il existe au Japon plusieurs écoles qui forment des mangaka, des graphistes ou encore des professionnels de l’animation. La plus célèbre d’entre elles, Nihon Manga Anime Senmon Gakkô [Ecole japonaise du manga et de l’animation] (www.web-jam.jp) implantée à Niigata, à environ 400 km au nord-est de Tokyo, ne dispose...
