L'heure au Japon

Parution dans le n°05 (novembre 2010)

Vous étiez salariée lorsque vous avez décidé de prendre une année pour vous consacrer à votre formation. Expliquez-nous votre expérience. Muriel Staraselski : Au départ, mon but était de faire le Centre Franco-Japonais de Management (CFJM) avec un an en France et un an au Japon. J’ai été sélectionnée au CFJM, mais malheureusement c’est au niveau des finances que cela a bloqué. Je voulais faire un CIF rémunéré (congé individuel de formation) financé par le Fongecif. Ce dernier a refusé de financer une partie de mon salaire. Je me suis alors réorientée vers une école située à Quimper qui s’appelle Isuga (Institut de Management Europe-Asie) qui dispose aussi d’une section de japonais et propose trois mois de cours de japonais au Japon chaque année. Cette école dispose aussi de programmes d’échange avec des universités japonaises. Je n’ai pas pu en profiter car les délais étaient trop courts pour que je puisse obtenir le visa étudiant. En définitive, je pars en école de langue à Yokohama pour trois mois [Muriel est partie début octobre 2010]. C’est donc l’immersion. Je voulais étudier le japonais, mais je voulais surtout pouvoir vivre un peu dans ce pays. Je connaissais le Japon par mes voyages, mais ce n’est pas en touriste qu’on peut découvrir un pays. Même si je réalise que trois mois, c’est très court, je pense que c’est déjà une première étape positive. Qui s’est occupé des démarches administratives ?...

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