
Avril marque le début de l’année scolaire au Japon. Malgré le mode de vie à la française que je mène depuis des années, cette période reste, à l’instar de votre rentrée en septembre, un moment où le cœur gonflé d’espoir je renouvelle mon envie de maîtriser la langue française. Aujourd’hui, on me parle sans arrêt en français, alors que je suis encore loin d’avoir le niveau idéal. Mais j’en suis arrivée au point de ne plus hésiter à interrompre une conversation quand je n'en comprends pas un mot. Je me permets de le faire car c’est “relativement” rare. Par ailleurs, j’utilise moins souvent le dictionnaire lorsque je lis un quotidien généraliste. Lorsqu'un terme m'est inconnu, je devine la signification grâce au contexte. Par exemple, le mot “réforme” que j’avais vaguement identifié à l'époque de Sarkozy est tellement utilisé actuellement lorsqu’on évoque le code de travail, le bac, les retraites, ou encore la SNCF que, ça y est, il fait parti désormais parti de mon vocabulaire...
