
Le 17 mars à 18h30 dans le cadre du Salon du livre, Zoom Japon décernera son premier prix au meilleur manga et meilleur roman. Au total, les quatre membres du jury du Prix Zoom Japon, choisis parmi plus d’une trentaine de candidatures, auront lu plusieurs dizaines d’ouvrages. A un peu plus d’un mois de la cérémonie de remise du prix qui aura lieu dans le cadre du Salon du livre de Paris et à quelques jours de leur décision finale, ils ont sélectionné douze ouvrages, six dans chaque catégorie, parmi lesquels ils choisiront les deux heureux élus. Lire fut un plaisir, confient-ils, mais la sélection finale a été pour certains d’entre eux une véritable “torture”. Sans vouloir porter de jugement ni influencer leur ultime vote qui se fera fin février, du côté des mangas, on trouve des œuvres récentes et originales comme Soil de Kaneko Atsushi [éd. Ankama] ou La Fin du monde avant le lever du jour d’Asano Inio [éd. Kana] qui côtoient des œuvres appartenant au patrimoine comme Ashita no Joe de Chiba Tetsuya et Takamori Asao [éd. Glénat] ou Soldats de sable de Higa Susumu [éd. Le Lézard noir]. Dans la catégorie roman, le premier constat, c’est la part belle occupée par l’éditeur Philippe Picquier, pionnier dans la littérature japonaise, avec des romans aussi différents que Chansons populaires de l’ère Shôwa de Murakami Ryû ou Les 7 roses de Tôkyô de Inoue Hisashi. L’autre éditeur originaire d’Arles, Actes Sud, est représenté par son auteur phare Ogawa Yôko avec Manuscrit zéro et Higashino Keigo, l’un des rois du...
