L'heure au Japon

Parution dans le n°63 (septembre 2016)

En 2009, il a obtenu le label d’agriculture biologique de l’Union européenne (UE) sur le conseil d’un ami italien qui voulait vendre son thé en Italie. Comme “la réglementation japonaise pour obtenir le label n’était pas aussi rigoureuse que l’européen à l’époque”, il a accepté volontiers cette proposition. Il est ainsi devenu le premier agriculteur bio japonais à être reconnu par l’UE. Cela lui a valu de recevoir de très nombreuses visites d’observateurs. “On a beaucoup d’étrangers, mais aussi des producteurs japonais curieux de notre savoir-faire”, assure-t-il le sourire aux lèvres. Il n’est pas difficile de comprendre la curiosité de ces producteurs. Car c’est avec ce label, affiché fièrement sur son site Internet, que Harima Yoshiyuki s’est attaqué au marché étranger, surtout européen. Un quart des 20 tonnes de thé qu’il produit est exporté à l’étranger. La culture bio apparaît comme une solution pour sortir de l’impasse liée à la chute de la consommation intérieure, aux normes sur les pesticides et au vieillissement des...

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