
“Au début, je n’imaginais pas que l’on puisse en arriver là où nous en sommes aujourd’hui. Je me rends compte que l’on en avait la capacité et la volonté. Nous tenons à remercier tous les professionnels pour leur aide concernant les questions techniques et tous les autres qui nous ont soutenus d’une façon ou d’une autre. Car pour certains, ce n’était pas facile de participer au projet en dehors de la vie scolaire”, confie Suzuki Ami, l’une des membres de ce projet. Ce fut le cas de Suda Miki qui regrette. “Au lycée, je n’ai pas dû être très disponible à cause des activités extrascolaires”, déclare-t-elle. Mais elle n’en reste pas moins déterminée. “Après cette publication, nous continuerons. Le plus important maintenant est de trouver les moyens de transmettre ces témoignages à un maximum de gens. Je n’ai pas été un membre très actif au lycée, mais désormais, je le serai davantage”, affirme-t-elle. Le livre regorge d’émotions. Il s’agit bien d’un “document” vivant. “J’ai hâte de savoir comment les gens vont appréhender le livre”, lance Suzuki Ami. Suda Miki exprime son souhait en ces termes : “C’est le document du séisme vécu, exprimé avec nos propres mots. Un grand merci à tous ceux qui nous ont soutenus et encouragés que ce soit au Japon ou dans le monde entier. Je voudrais insister pour que le...
