L'heure au Japon

Parution dans le n°36 (décembre 2013)

Spécialiste de l’exploration urbaine, le photographe Jordy Meow nous entraîne dans un voyage étonnant au cœur d’un Japon oublié. Les Japonais sont fascinés par la France, parce qu’on y entretient les bâtiments anciens et que la concentration de ce genre de bâtisses est bien plus impressionnante qu’au Japon où l’on a l’habitude de raser des immeubles pour en construire d’autres tous les 30 ans. Et si l’homme ne s’en occupe pas, la nature se substitue à lui pour faire le travail. Dans les grands sanctuaires shintoïstes comme celui d’Izumo, tous les 60 ans se déroule le sengû (translation), cérémonie au cours de laquelle les divinités sont déplacées temporairement le temps de reconstruire le bâtiment où elles habitent généralement. Malgré cette culture de renouvellement régulier, il existe des “restes”, des “vestiges”, des “haikyo” comme on dit au Japon la plupart du temps bien cachés à quelques rares exceptions près que des chasseurs spécialisés traquent dans tout l’archipel. Certains se spécialisent dans certains domaines comme les chemins de fer. Ils partent alors sur les traces des lignes oubliées pour découvrir, au milieu d’une nature...

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