
Une fois l’étape des vœux terminée, il est temps de se rendre au stand où l’on remet la flèche porte-bonheur de l’année écoulée avant d’en acheter une nouvelle afin de conjurer les mauvais esprits au cours des douze prochains mois. Ensuite, on passe au stand des omikuji, ces petits papiers qui prédisent l’avenir, grâce auxquels on peut savoir si l’année à venir sera excellente, moyenne ou mauvaise. Si la prédiction est favorable, on conserve le papier. Dans le cas contraire, on l’attache à l’arbre le plus proche, en espérant que la malchance ne nous suivra pas. Enfin, on peut s’arrêter devant les stands qui vendent toutes sortes de porte-bonheur et amulettes capables de répondre à différents désirs : réussite aux examens, rencontre en vue d’un mariage, embauche, santé, prospérité, protection contre les accidents de la route, etc. Une femme exhibe fièrement le petit râteau doré qu’elle a acheté pour mettre dans son sac (pour gagner de l’argent), un porte-clés avec un chat porte-bonheur (même raison), une petite grenouille en céramique (pour revenir saine et sauve d’un voyage) sans...
