L'heure au Japon

Parution dans le n°26 (décembre 2012)

En plus d’être un plat agréable à manger, les râmen constituent aujourd’hui un argument économique non négligeable. Au Japon comme dans bon nombre d’autres pays développés, le secteur de l’édition ne se porte pas pour le mieux. Les éditeurs doivent donc rivaliser d’imagination pour attirer les lecteurs qui passent désormais de plus en plus de temps sur leur terminal numérique. Ils ont trouvé un domaine pour lequel les Japonais dépensent toujours autant, celui des publications consacrées aux râmen. On ne compte plus les livres illustrés qui proposent les classements des meilleurs restaurants. Par région, par type de râmen ou encore par prix, on trouve toutes sortes de classements qui permettent de multiplier les ouvrages et donc les recettes. Alors que l’ensemble de l’économie japonaise semble désormais tourner au ralenti (le PIB était en recul de 0,9 % au troisième trimestre de 2012), tout est bon pour générer de l’activité. Les râmen apparaissent comme une sorte de remède. C’est un plat qui génère du plaisir et qui est très abordable. A la différence d’autres pans de la restauration qui subissent de plein fouet les effets de la crise avec une baisse de leur fréquentation, les établissements de râmen résistent bien. Ils font même mieux que des concurrents de la restauration rapide comme McDonald's. La filiale japonaise du géant américain a même annoncé à la fin du mois d’octobre la fermeture de...

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