
Contrairement à ce qui est souvent rapporté dans la presse étrangère, le G-Cans n’est pas situé à Tôkyô, mais dans la préfecture voisine de Saitama. Cependant, il joue un rôle important dans la préservation de la sécurité publique de la capitale. Selon une étude du Centre de gestion des catastrophes, si les G-Gans n’étaient pas là pour protéger la région métropolitaine contre les catastrophes naturelles, le débordement de l’Arakawa (l’une des principales rivières de Tôkyô) pourrait submerger jusqu’à 97 stations de métro. Comme l’explique M. Fukagawa, l’homme en salopette bleue, plusieurs fleuves traversent la plaine du Kantô (qui comprend Tôkyô et les préfectures environnantes) et se jettent dans l’océan Pacifique ou directement dans la baie de Tôkyô. Quatre d’entre eux en particulier convergent vers le bassin nord de la capitale, et deux autres – l’Ayasegawa et le Nakagawa – traversent la préfecture de Saitama. En raison de la qualité particulière de la terre, les eaux de pluie ont tendance à stagner dans cette région et les nombreux typhons qui traversent le Japon entre les mois de juillet et d’octobre provoquent le débordement de ces fleuves. Rien qu’après la guerre, la région a enregistré pas moins de sept inondations désastreuses qui ont détruit jusqu’à 41 000 maisons. Ce...
