L'heure au Japon

Parution dans le n°80 (mai 2018)

Au travers de ses films, Ogigami Naoko s’applique à montrer aux Japonais que leur société a besoin d’évoluer. Bien décidée à réaliser ses propres histoires, la cinéaste, admiratrice de Jim Jarmusch, montre sa détermination et applique dans ses films des recettes apprises lors de son long séjour aux Etats-Unis. Votre intérêt pour le cinéma a été tardif. Ogigami Naoko : Disons que je ne savais pas grand chose du cinéma. Mon père m’avait emmenée voir quelques films quand j’étais enfant, c'est tout. Même plus tard, quand je me suis inscrite au programme Image Science à l’université, j'ai surtout étudié la photographie. Puis vous êtes allée aux Etats-Unis ? O. N. : Oui, pendant mes études au Japon, j’ai réalisé que je n’étais pas très bonne photographe. C’était même assez décourageant. Donc, je suis alors passée aux images en mouvement. Je pensais que tant que je pourrais travailler dans le cinéma – peut-être en tant qu’assistante – ce ne serait pas si mal. Mon principal problème, à l’époque,...

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