
Cerisier en fleurs à Sakuradamon, l’une des entrées du Palais impérial. / Eric Rechsteiner pour Zoom Japon L’un des bâtiments du côté droit de la rue est le doyen des structures du quartier : l'immeuble Ôtemachi. Lorsqu’il a été achevé, il était le premier bâtiment au Japon à être entièrement climatisé. Désormais éclipsé par de nouveaux buildings étincelants, cet immeuble de 31 mètres de haut est l’un des plus petits du quartier. Il a également la particularité d’abriter la divinité Ôtemachi Kannon sur son toit. Elle semble avoir protégé le bâtiment puisque son propriétaire n’y a pas touché malgré la pression. Construit par Mitsubishi Estate en 1958, il est toujours debout aujourd'hui – un véritable exploit architectural à Tôkyô. Le fait qu’il ait servi de siège à l’entreprise peut expliquer pourquoi il a été épargné. En 2017, elle a déménagé de l’autre côté de la rue, dans une structure de 140 mètres de haut, mais l’ancien immeuble a été rénové pour débuter une nouvelle vie. Une étude sur la structure du bâtiment a révélé qu’il avait encore une quarantaine d’années de vie utile, ce qui lui permettrait d’être centenaire.Nous tournons à gauche après ce bâtiment pour nous diriger à nouveau vers l’ouest jusqu’à la douve qui protège le Palais impérial, une visite qui - assure notre guide enjouée - s’apparente à un voyage dans le temps. Elle nous indique un groupe de canards qui profite des douves. A cette époque de l’année, on peut aussi y trouver des cigognes, des mouettes...
