L'heure au Japon

Parution dans le n°77 (février 2018)

manga patrick honore

T. D. : Je me suis penché sur ta bibliographie en traduction de mangas, et la quantité de titres objectivement chronophages est impressionnante. Et je sais de quoi je parle parce que j'ai repris une série dont tu avais la charge, éditée chez Komikku : La Photographe de Kiriki Kenichi. Si mes souvenirs sont bons, j'ai passé plus de trois semaines sur le tome 3. Pour l’anecdote, sur Internet, c’est toujours toi qui es crédité de la traduction de ce volume. P. H. : Ah, c’était donc toi ! Quand j’ai vu que Yukari et moi étions encore référencés comme traducteurs, je me suis demandé qui avait pioché le mistigri… La série en elle-même était passionnante, j’ai plus appris sur certains quartiers de Tôkyô en la lisant qu’en habitant 14 ans sur place. Mais effectivement, Yukari s’est bien cassée la tête pour les recherches. Le travail signé à deux, pour moi, c’est parce que je pense que personne ne travaille jamais tout seul. On passe toujours un coup de fil à quelqu’un pour confirmer un mot, faire relire sa traduction. Signer à deux, pour moi, à l’origine, c’était devenir avec mon épouse les “Lennon - McCartney” de la traduction. Dès que je travaille avec quelqu’un, mon épouse ou Sekiguchi Ryôko, on met nos deux noms dans le livre, on partage 50 % chacun sans avoir besoin de compter combien il y a de mots à moi et combien...

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