
Membre de l’Association des pâtissiers-confiseurs de Tôkyô, Eitarô est établi dans le quartier d’Asagaya. / Eric Rechsteiner pour Zoom Japon Quelques années après avoir déménagé la boutique, le père de Sakamoto a été victime d’un accident cérébral et son fils l’a remplacé au magasin. “Je n’avais que 18 ans à l’époque, mais depuis mon enfance, j’aimais jouer au confiseur tout en regardant mon père. Ma mère l’avait aussi aidé à la cuisine depuis le début, nous avons donc travaillé ensemble jusqu’à ce que je prenne confiance en moi. Nous avons trouvé de nouvelles idées et nous avons constamment fait évoluer notre approche de la confiserie. Mais maintenant, je suis trop vieux pour ces choses-là (rires)”.Aujourd’hui encore, Eitaro demeure une affaire de famille impliquant Sakamoto, sa femme et son fils. “Parfois, même ma fille prend un jour de congé à son travail pour venir nous donner un coup de main à la vente. Lorsque nous sommes particulièrement occupés, comme pendant la fête Tanabata (fête des étoiles, le 7 juillet), nous demandons à un pâtissier du coin de nous aider car, en été, il est moins occupé. Après tout, c’est le genre de travail qui exige des compétences manuelles. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut apprendre en quelques jours, ou que l’on peut confier à un intérimaire inexpérimenté. Ce n’est pas comme faire des taiyaki (gâteau en forme de poisson) où il suffit d'apprendre à faire fonctionner la machine. Même le travail au comptoir présente des difficultés, car il faut savoir comment emballer les wagashi avec soin. Vous voyez, avec ces produits, tout doit être beau, y compris...
