L'heure au Japon

Parution dans le n°69 (avril 2017)

La grande nouveauté de cette exposition se trouve dans une salle particulière où les gens peuvent réellement prendre des photos (mais seulement avec leur smartphone). On passe alors de la contemplation tranquille de toiles à une situation où des gens courent d’un coin à l'autre de la pièce, pour prendre autant de photos souvenir que possible. Heureusement, c’est le seul endroit où l’on est autorisé à prendre des photos. La salle suivante est assez surprenante, surtout pour les personnes qui ne connaissent que les œuvres les plus récentes de Kusama Yayoi. Ici nous pouvons découvrir ses premiers dessins et peintures. Enfant, elle était en proie à des hallucinations (les violettes qui poussaient près de sa maison devenaient les visages des gens et commençaient à lui parler). Elle a donc commencé à peindre pour échapper à ses peurs. Elle a étudié le nihonga (peinture japonaise traditionnelle) à l’école municipale des beaux-arts de Kyôto. Dans les années 1950, l’artiste représentait à la fois des formes abstraites et naturelles et développait une variété de motifs basés sur des formes végétales et animales, des planètes et l’univers. Ses œuvres de 1950-52 montrent une maturité malgré son jeune âge. En observant Accumulation of the Corpses (1950), on ...

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