L'heure au Japon

Parution dans le n°69 (avril 2017)

On retrouve les célèbres citrouilles de Kusama Yayoi dans plusieurs endroits tout au long de l'exposition. Elle a d'abord vu des citrouilles dans les champs autour de sa maison quand elle était enfant. Elles apparaissent même dans ses premières peintures de style classique. “J'ai été enchantée par la forme des citrouilles et je me suis intéressée à la création de citrouilles semblables à des ventres décorés. Leur équilibre spirituel m’inspirait”, explique-t-elle. Bien sûr, une telle rétrospective ne serait pas complète sans l’installation Infinity Mirror Room qui est apparue pour la première fois dans son exposition solo de novembre 1965. Il s’agit d’une combinaison de miroirs et d'éclairages électriques. Les lumières brillantes qui scintillent dans l'espace infini représentent la réalisation concrète de “l’âme errant entre la vie et la mort dans un espace d'extase”, écrit-elle dans son autobiographie. La troisième partie de l'exposition porte sur le retour de Kusama Yayoi au Japon. A la suite d’une succession de décès de ses proches et en raison de sa maladie mentale, l’artiste est retournée à Tôkyô en 1973. Vivant dans un hôpital psychiatrique, elle s’est plongée dans la création de collages, à partir de photos de plantes et d’animaux,...

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