
L’actuel gouvernement a fait de la femme un élément important pour consolider l’économie nationale. Pensez-vous que les femmes soient en mesure de “sauver” le Japon ? M. J. : J’ai posé la question à une amie écrivain qui m’a répondu textuellement : “quelle idée ! Voilà bien une question de Français ! (excusez-moi !) Nous vivons pour nous-mêmes et certainement pas pour l’avenir du Japon… Advienne que pourra !”. Ce qui saute aux yeux, c’est que les femmes sont toujours essentiellement concernées par les emplois non réguliers (hiseiki) ou les emplois à temps partiel et qu’elles occupent les postes d’intérimaires car, sur les près de 40 % d’emplois de ce type, seuls 21,9 % des hommes sont concernés, contre 55,5 % des femmes en 2017. Globalement, près de 80 % de l’ensemble des jeunes gens obtiennent un CDI (86 % de ceux qui sont passés par l’université et 91 % de ceux qui ont un master), alors qu’à peine 44,7 %...
