
Maeda Haruyo n’a pas toujours le temps de préparer la cuisine. Comme d’autres Japonaises, elle a une solution. Pas le temps de préparer des beignets, pas de problème. Vous en trouverez des biens frais au supermarché. La journée d’une shufu, autrement dit d’une mère au foyer, est très chargée. En plus quand on travaille, on n’a pas beaucoup de temps pour préparer le dîner, surtout pour des enfants affamés. D’habitude, je prépare le repas principal à l’avance comme Nikujaga (Mijoté de pommes de terre à la viande), curry, pot-au-feu, gyûdon (bol de riz au bœuf), etc. Mais je n’ai pas souvent le temps de préparer le fukusai (plat d’accompagnement). Dans ce cas-là, en rentrant du travail, je passe par un supermarché où il y a tout, que j’appelle mon sauveur !Au rayon libre-service d’agemono (fritures), on trouve plusieurs sortes de croquettes de pomme de terre (nature, au curry, à l’algue hijiki, etc.), des tempuras de crevette, de pomme de terre, de citrouille, ou encore de chinchard (aji) qui coûtent environ 70 yens la pièce. A côté, on trouve des plats prêts à réchauffer pour environ 400 yens. Il y a des okonomiyaki (voir Zoom Japon, numéro 44), des tendon (bol de riz aux tempuras), des yakisoba (nouilles sautées), des pâtes ou du gratin. Ensuite, le rayon de sushi nous attend avec des parts pour une personne ou pour une famille entière à des prix beaucoup moins élevés qu’au restaurant. Puisque chaque supermarché a sa cuisine dans son magasin, tous les plats sont dekitate (tous frais) et avec un peu...
