L'heure au Japon

Parution dans le n°07 (février 2011)

La recette de Shigetaka, chef de Kimura Les légumes bénéficient dans la cuisine japonaise d’un traitement particulier, notamment dans la cuisine Shôjin (Shôjin ryôri) qui en a fait sa base avec les céréales et les algues. Cette cuisine particulière est liée à la religion bouddhiste, mêlant subtilité et simplicité. Initialement servie dans les temples et préparée par les moines, la cuisine Shôjin est très proche de la nature en ce sens qu’elle s’adapte aux produits de saison. Nutritive, elle est aussi diététique, ce qui explique son succès auprès de nombreux Japonais soucieux de manger équilibré. C’est aussi une expérience spirituelle dans la mesure où sa relation originelle avec le bouddhisme contribue, dit-on, à favoriser une purification de l’esprit. “La cuisine Shôjin ryôri célèbre le beau. Elle n'utilise aucun assaisonnement épicé et met en valeur la saveur naturelle des aliments”, rappelle l'ancien moine bouddhiste Fujii Sôtetsu dans un ouvrage qu’il a consacré à cette cuisine végétarienne. Voilà pourquoi, elle n’utilise pas l'aïl, l'oignon, la ciboulette ou encore l'échalotte jugés trop forts et contraires aux...

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