
Très apprécié dans l’archipel par une clientèle croissante, le pain de mie japonais cherche aujourd’hui à s’exporter. Il est presque 10 h ce matin-là, à Ginza, le quartier chic de Tôkyô. Les salariés entrent et sortent des bouches de métro environnantes. Les magasins ouvrent doucement leurs portes. Dans une ruelle, à deux pas de la station Yûrakuchô, une discrète devanture rouge. De la boutique, une agréable odeur de pain sort des cuisines. “Centre The Bakery” n'a pas encore ouvert ses portes mais des clients font déjà la queue. “Tous les matins, nous ouvrons à 10 h et chaque jour, il y a une file d'attente devant la porte, sourit Takada Atsushi, le responsable de la boulangerie. Dès 11 h, il faut compter une heure d'attente minimum pour pourvoir pénétrer dans le café.” Cela ne désemplira pas de la journée. “Le rythme est très intense pour les équipes jusqu’à 15h30, confie-t-il, très soucieux du bien-être et du volume horaire effectué...
