L'heure au Japon

Parution dans le n°112 (juillet-août 2021)

Le katsu-sando de chez Aki Café (75 Rue Sainte-Anne, 75002 Paris). / Aki Café Avec le développement des plats à emporter, plusieurs établissements se sont lancés dans la création de sando. Durant les longues périodes de confinement, de nombreux restaurateurs français ont puisé leur inspiration dans la cuisine japonaise, porteuse d’une longue tradition de bentô et de plats à omochi kaeri (spécialement conçus pour être emportés). Ainsi, on a vu défiler, concoctés par des chefs français, le chirashi zushi (tranches de poisson cru ou légumes posés sur une couche de riz vinaigré, plus facile à préparer que les maki ou les nigiri) et… les sando, abréviation de “sandwich”. Ce plat anglais a pris une forme curieusement plus généreuse en passant par le pays du Soleil-Levant. Souvent garni de “choses sérieuses” – tonkatsu (porc pané), poulet pané, œufs à la mayonnaise… –, il a été massivement adopté, l’année dernière, par certains établissements de Paname qui recherchaient de nouvelles idées de click & collect, après la vogue des burgers.Mais au fait, qu’est-ce qui différencie un sando d’un sandwich, hormis ces garnitures, que l’on retrouve aussi finalement dans les pays anglo-saxons ? La clef de cette appellation réside dans le pain de mie à la japonaise. Il y a quelques années déjà, les Français ont découvert ce pain de mie infiniment fuwa fuwa (une texture aussi moelleuse qu’un coussin, voir Zoom...

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