L'heure au Japon

Parution dans le n°90 (mai 2019)

Y a-t-il eu des changements importants depuis la publication de votre livre ? S. K. : Au cours des derniers mois, il y a eu deux développements majeurs. D’une part, tous les grands groupes de supérettes ont décidé d'expérimenter des heures d'ouverture plus courtes. Selon une étude réalisée l’année dernière, 61 % des gérants de franchises déclarent ne pas avoir assez d’employés et être obligés de travailler eux-mêmes, parfois 16 à 18 heures par jour, pour pouvoir poursuivre leurs activités. Il y a quelque temps, un commerçant à Ôsaka a décidé de fermer unilatéralement son magasin la nuit, car il ne pouvait pas se permettre de le garder ouvert 24h/24. En raison de cette évolution, il se peut que moins d'étrangers travailleront dans des supérettes en raison de la réduction des horaires d'ouverture. Il y a d'autres raisons, sans rapport avec l’univers des supérettes, qui peuvent décourager les étrangers à venir travailler au Japon. Il y a d’abord l'argent nécessaire pour faire des études au Japon. Comme je l'ai dit, cela se transforme...

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