
Les touristes peuvent repartir de Sanjô avec des cartes à collectionner à la gloire des artisans locaux. / Florent Gorges Vous l’avez compris, tout n’est pas encore perdu pour Tsubame-Sanjô. Et c’est en découvrant que les derniers artisans de la ville faisaient l’objet d’un culte auprès d’innombrables restaurants, menuisiers, jardiniers et autres salons de coiffure autour du monde que les collectivités locales ont décidé de jouer leur va-tout. “Ici, on n’a ni pétrole, ni sanctuaire, mais on a des artisans !” pourrait-on placarder sans gêne sur le fronton de la gare. Ainsi, depuis quelques années, avec l’aide des instances locales, les usines ont pratiquement toutes ouvert leurs portes pour mettre en avant leur savoir-faire aux curieux de passage. Il est désormais possible de visiter des mini-musées d’artisans, d’acheter directement des articles en sortie d’usine ou même de s’adonner à de multiples activités ludiques en lien avec la métallurgie....
