L'heure au Japon

Parution dans le n°86 (décembre 2018)

“Au début de l’histoire de la culture perlière, les pertes restaient énormes, ajoute Agathe Torz, responsable des visiteurs étrangers au musée Mikimoto Pearl Shima, Il fallait 35 000 huîtres pour 21 perles.” Une fois le noyau implanté, il faut compter deux à trois ans pour que l’huître fabrique les 2 000 à 3 000 couches de nacre nécessaires à une perle de qualité. Durant cette période, elle est surveillée comme le lait sur le feu. “L’huître perlière est très sensible. La moindre pollution, le plus petit changement de température de l’eau et la culture est perdue.” A Toba, le Mikimoto Pearl Shima est le véritable centre mondial de la perle. On y apprend tout sur la culture locale, mais aussi sur les différents coquillages du monde, les spécificités d’une telle culture, son impact dans l’histoire et l’économie de la région de Mie sans oublier l’évolution de ce qui est devenu avec le temps l'orfèvrerie Mikimoto. “La bijouterie ne retient que 5 % des perles produites chaque année : les plus rondes, les plus brillantes. Celles dont la nacre est parfaite ”, précise Agathe Torz. Au Mikimoto Pearl Shima, on présente aussi le...

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