
En 13 ans, Miyako Slocombe s’impose comme l’une des traductrices les plus emblématiques de la “3e génération”. Pouvez-vous évoquer vos débuts ? Miyako Slocombe : J’ai longtemps été la traductrice exclusive du Lézard Noir, ce dont j’étais très fière car je trouve son catalogue splendide. Mais récemment, Stéphane Duval a accéléré le rythme de ses sorties et il ne m’était plus possible d’assurer toutes les traductions. Je suis donc très heureuse qu’Aurélien Estager, dont j’admire le travail, ait rejoint l’équipe, et il me semblait également tout à fait légitime que pour l’ouvrage de Kamimura Kazuo qui doit sortir prochainement, la traduction soit assurée par son traducteur attitré chez Kana, Samson Sylvain. D’ailleurs, je travaille aussi pour Kana, qui me confie des traductions de mangas variés : des shônen tels que No Guns Life de Karasuma Tasuku ou Atom the Beginning de Kasahara Tetsurô, des shôjo comme Le Pavillon des hommes de Yoshinaga Fumi, ou encore des histoires de chat comme Kuro, un cœur de chat de Sugisaku. Pour le moment, Wombat est le seul éditeur pour qui je fais de la traduction littéraire. À une époque, j’ai fait beaucoup de sous-titrages de films, moins maintenant, en revanche je fais de plus en plus de surtitrage pour le théâtre,...
