Tout le matériel de distillation est importé d’Ecosse, mais ils utilisent des barils en chêne japonais Mizunara de Hokkaidô. Déjà auréolées par de prestigieux prix internationaux comme World Whiskies Awards, certaines bouteilles de la distillerie sont devenues difficiles à trouver. “On ne produit que 90 000 litres de whisky par an, ce qu’une grosse distillerie écossaise produirait en deux ou trois jours”, confie Tabata Sôma. Sur place, pas possible hélas d’acheter une bouteille, la distillerie conseille donc aux clients de faire le tour des bars locaux pour goûter leur whisky. Par ailleurs, elle collabore depuis 2016 avec des agriculteurs de la région pour fabriquer du whisky à partir de l’orge cultivée à Chichibu. “On vient de goûter le new pot (le whisky très jeune juste après la distillation). Il avait un goût très riche et complexe”, explique Tabata Sôma, qui ne sait pourtant pas comment ce goût va évoluer. “On va devoir attendre au moins trois ans pour voir les premiers résultats”, poursuit-il, les yeux brillant d’impatience.
Yagishita Yûta