L'heure au Japon

Parution dans le n°80 (mai 2018)

A l'instar d’ Iida-san, de plus en plus de Japonais ont envie de bousculer leurs habitudes, d’embrasser de nouveaux modes de vie, plus proches de leurs valeurs. Parfois, ils n’hésitent pas à retrousser leurs manches et tentent de trouver de nouveaux modèles économiques pour le futur de toutes ces maisons délaissées. En effet, depuis quelques années, des associations se multiplient dans les villes, mais aussi dans les régions les plus reculées. Dans la ville de Takeda, dans la préfecture d’Oita, sur l'île de Kyûshû, la municipalité a pris le problème à bras le corps et encourage l’arrivée de nouveaux habitants en les accueillant et en mettant à disposition des kominka, ces maisons de bois japonaises traditionnelles centenaires, rénovées après avoir été abandonnées. Après une période d’essai, les habitants peuvent décider de rester dans la ville durablement ou pas. Aujourd’hui, la ville enregistre le meilleur taux de réussite pour l’installation de résidents avec 50 maisons vacantes qui ont trouvé de nouveaux propriétaires. Autre exemple, dans la ville de Tsuruoka, dans la préfecture de Yamagata, dans le nord-ouest de l’archipel, où la création d’une ONG accompagne les projets de rénovation des propriétaires ou l’installation des nouveaux...

Réservé aux abonnés

S'identifier S'abonner

1 2 3 4
Exit mobile version