
A Tsubame-Sanjô, on ne compte pas le nombre d’usines et d’ateliers consacrés à la métallurgie. Nombre d’entre eux ont mis la clé sous la porte. / Florent Gorges Sanjô serait-elle une ville sans charme ? Ne tournons pas autour du pot : ouvrez tous vos guides touristiques sur le Japon, qu’ils soient en français, en anglais ou dans n’importe quelle langue, vous ne trouverez rien concernant les deux villes mitoyennes de Tsubame-Sanjô. Lorsque les guides mentionnent la région, c’est évidemment pour évoquer Niigata (son riz et son saké), Nagaoka (voir pp. 18-21) ou encore la magnifique île de Sado (voir pp. 22-24). Mais concernant Tsubame-Sanjô, qui possède pourtant sa gare de train à grande vitesse, pas un mot ! Et pour cause, touristiquement parlant, ces deux cités n’ont clairement rien de spectaculaire à proposer. Ici, la plaine est monotone, pas de sources chaudes naturelles, pas de temple ou de sanctuaire qui mobilisent les pèlerins et encore moins de grandes fêtes d’été motivant les foules à se rassembler depuis...
