A la veille des vacances d’été, on se demande souvent quel livre emporter sur la plage. Le choix se porte souvent sur de la littérature légère pour éviter, dit-on, de “se prendre la tête”. On évite donc les essais ou les ouvrages de réflexion que l’on juge peu abordables au soleil. Pourtant on aurait tort de se priver de la lecture du dernier opus de Michael Lucken. L’historien, déjà remarqué pour Grenades et amertume (Les Belles lettres, 2005) qui portait sur les peintres japonais pendant la guerre, revient avec une histoire culturelle du Japon entre 1937 et 1952. Un fantastique ouvrage qui permet au lecteur de vivre de l’intérieur la façon dont les Japonais ont vécu l’engagement de leur pays dans la guerre, laquelle s’est achevée en 1952 avec le départ des troupes d’occupation. Ce genre de livre est rare, trop rare pour que l’on passe à côté. Pour quiconque s’intéresse au Japon, c’est le livre de l’été à dévorer. Qu’on se le dise !
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