Le 7 septembre, le Comité International Olympique se réunit pour désigner la ville hôte des Jeux de 2020. Tôkyô a ses chances.
Au moment où nous publions ce numéro de Zoom Japon, le Comité international olympique (CIO) ne s’est pas encore réuni à Buenos Aires, en Argentine, pour procéder à l’élection de la ville qui accueillera les Jeux de la XXXIIème Olympiade de l’ère moderne, en d’autres termes les Jeux olympiques (JO) d’été de 2020. C’est le 7 septembre que le CIO départagera les trois candidates encore en lice : Istanbul, Madrid et Tôkyô. Les représentants des trois cités ont défendu une dernière fois, fin juin, leurs dossiers devant la Commission d’évaluation à Lausanne. A l’issue de cette ultime présentation, la délégation japonaise conduite par le gouverneur de Tôkyô, Inose Naoki, et soutenue par un renfort de poids en la personne du ministre des Finances, Asô Tarô, ancien champion de tir et participant aux JO de Montréal en 1976, s’est montrée très optimiste sur ses chances de décrocher le Graal. Pour autant, chacun sait que le choix final n’est pas simple et que de nombreuses considérations entrent en ligne de compte. Néanmoins, sans vouloir présager du vote des membres du CIO, nous avons voulu revenir sur les Jeux olympiques de 1964 qui s’étaient déroulés dans la capitale japonaise. A cette époque, l’organisation avait permis de tourner définitivement la page de la reconstruction près de 20 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. La ville avait ouvert un nouveau chapitre de son histoire. Nul doute que la désignation de Tôkyô comme ville hôte des JO de 2020 serait un nouveau signal fort alors que le pays sort péniblement de deux décennies de crise. Une formidable occasion de changement…
Odaira Namihei