Depuis le succès phénoménal de Zéro pour l’éternité (Zero eien), Hyakuta Naoki est devenu l’un des écrivains les plus courus du Japon. Son roman a non seulement été adapté avec succès en manga (en France chez Delcourt), mais il a aussi connu une adaptation au cinéma qui a suscité l’enthousiasme du public japonais. Sorti en décembre, il a occupé la tête du box-office pendant huit semaines. Certains lui reprochent son nationalisme larvé. Nommé au conseil d’administration de la NHK, la chaîne publique de télévision, ses déclarations selon lesquelles le sac de Nankin n’était qu’une vue de l’esprit les ont sans doute confortés dans leur opinion. Hyakuta Naoki revient sur le devant de la scène manga avec l’adaptation d’un autre de ses romans paru en 2012 et vendu à 1,9 million d’exemplaires). Kaizoku to yobareta otoko [Un homme nommé pirate] paraît depuis le 11 mars dans le bimensuel Evening. Il s’agit de l’histoire d’un entrepreneur japonais qui bâtit un empire inspirée par le destin d’Idemitsu Sazô, le créateur du groupe pétrolier Idemistu kôsan.
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